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Pompes & Pollution, une tribune de Jean Daumas.

Poissons morts

1.399.393,35 €.

C’est le coût de la dépense sans subvention des travaux des pompes automatiques pour améliorer les écoulements de la Place du Petit Temple.
Ce mégalomaniaque projet, fait sans autorisation administrative pour les rejets dans le Vidourle, a plombé le budget communal pour plusieurs années. Avait il un caractère vital pour l’ensemble du village ?

Au début des années 1960, sous la mandature de Roger Contrepas, une canalisation avec pose de grille (toujours existante) avait été placée le long du Bd E.Daumas reliant directement le caniveau de la boulangerie à son exutoire naturel, le collecteur souterrain du Bd G.Péri (ancien fossé de ceinture). Son efficacité n’a pu être démontrée, car jamais n’ont été mis en place les moyens humains pendant les grosses précipitations pour dégager cette grille, trop rapidement bouchée par les feuilles de platanes ou autres encombrants. Inconvénient majeur pour toutes les bouches d’égouts de Marsillargues.

Etait-il sage d’engager autant d’argent sans demander de subvention pour cette nouvelle canalisation à contre pente naturelle pour protéger seulement une minorité de logements exposés.

Si l’on avait pris le temps de réfléchir sur des protections individuelles pour la petite dizaine de maisons concernées, ont auraient évité le coût de ce pharaonique projet qui a laissé nos finances exsangues pour de longues années. Après les cocoricos de l’inauguration est apparu une autre réalité. De temps à autre, sans qu’il tombe une goutte de pluie, une pompe se déclenche et des eaux usées et nauséabondes se déversent dans la Vidourle. Ce qui laisse à penser qu’il s’agit peut être de malfaçons !

  • Pourquoi l’ancien Maire[1] a t’il décidé cette onéreuse installation de pompage vers le Vidourle sans demander les autorisations de rejets ni de subvention ?
  • Pourquoi n’a-t-il pas décidé de l’amélioration des réseaux existants pour laquelle il aurait reçu des aides financières ?

Si l’on fait le rapport coût résultat face à l’utilité de ces pompes par rapport à l’ensemble des écoulements de l’agglomération, on est en droit de se poser la question et de mettre un sérieux bémol sur leur opportunité.

Aux travaux de la place du Petit temple sont venues s’ajouter sur la lancée les écoulements des rues Robespierre, Curie, Pasteur ou des Pêcheurs, dont les raccordements sont reliés au collecteur originel qui passe sous la montée du Pont.

Notre grand Amiral[2], ayant décidé qu’il fallait les refaire en totalité pour les relier directement aux pompes, on a découvert lors de leur mise à jour que les canalisations d’origines, étaient en partie bouchées par la vase. Un bon nettoyage aurait suffit d’autant qu’il existe aujourd’hui du matériel performant qui travaille en sous sol sans qu’il soit besoin de tout casser chaque fois que des sédiments font obstacle.

L’heure n’est pas aux regrets puisque ces travaux sont fait. Ce que l’on doit cependant espérer,c’est que ce pompage ne polluera pas trop le Vidourle et que des eaux usées ne se mélangeront pas aux eaux de pluie dont la qualité n’est pas garanti.

Sous prétexte qu’elles viennent du ciel, il ne faut pas croire qu’elles sont pures.

Elles lessivent les résidus d’hydrocarbures (huiles) échappés des nombreux véhicules à moteur sur les sols et les retombées de gaz d’échappement accumulés sur les toiture.

C’est scientifiquement prouvé. La pose d’une simple grille de filtration ne peut pas éliminer l’ éventualité d’une pollution.

L’absence totale de risque pour le Vidourle, avancée par l’ancien Maire[3] est un affirmation gratuite pour tenter de justifier cette énorme dépense.

Dernière minute :
Et si l’enquête démontrait que la pollution et l’empoisonnement des poissons du Vidourle, constatés ce 16 Avril 2011 provenaient des rejets des pompes à la suite d’un accident, d’une négligence ou d’une mal façon !
Qui paiera les dégâts ?

Jean Daumas

Notes

[1] Philippe Ulles

[2] Toujours Philippe Ulles

[3] Encore Philippe Ulles

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Commentaires

1. Le mardi 19 avril 2011 à 13:13, par diot andre

Mon ami jean Daumas a parfaitement raison .
De tous temps, les gros orages ont rempli, entre la maison Garnier et la boulangerie Gilles ( ainsi que le voisinage )
totalement cet endroit, obligeant les maisons à avoir une martillère . De tous temps, après l'orage, l'eau s'en est allée au collecteur souterrain et ce, en dépit des retenues provoquées par les feuilles d'arbres .
Son exposé est parfait et devrait être communiqué à la presse régionale afin que chacun puisse se faire une opinion .
André Diot

2. Le mardi 19 avril 2011 à 14:03, par claude barral

merci Jean!!!
Encore une fois je constate qu il y a -aussi- des gens serieux a Marsillargues!!
Ca me console un peu!!!
Amities claude

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